Invité

DANS JEU

« Fais ce que dois, advienne que pourra. ».

IDENTITE

Nom : Ateara
Prénom(s) : Quil
Âge : 16 ans, presque 17 !
Lieu & Date de naissance :
Nationalité : Américaine, officiellement habitant des Etats-Unis, et même de l’Etat de Washington ! Si c’est pas magnifique… Mais Quil préfère toujours rectifier qu’en réalité, il est Quileute, et qu’un point, c’est tout.
Profession : Chef d'un restaurant chic à Paris. Leader d'un groupe de rock. Humanitaire en Irak. Reporter en Irak. Grand manitou d'une secte secrète basée en Suisse (non, ça c'est pour rire). Autant de rêves d'enfant qui ne se réaliseront peut-être pas... mais une chose est certaine, c'est qu'à présent, Quil ne projette plus de quitter La Push pour parcourir le monde entier, mais plutôt de rester et endosser son rôle de protecteur.

LE PERSONNAGE

Caractère :

« - Toi mon p’tit gars, la seule chose que je peux te dire, en plus d’être un p’tit emmerdeur, c’est qu’t’as un foutu caractère ! »

Un peu brusque, n’est-ce pas ?... Et pourtant, c’est bien le genre de réplique à laquelle peut parfaitement s’attendre Quil lorsqu’il décide de sortir la grosse artillerie de l’adolescent en crise insupportable et puéril. Des répliques légitimes qui sonnent assez mal aux oreilles sensibles du jeune homme, car il est d’une susceptibilité horrifiante, et il ne parvient pas à encaisser les critiques même si celles-ci sont justifiées. Lorsque les piques visent son apparence physique, Quil-le-teigneux arrive sans mal à riposter, car cela ne le touche pas autant qu’une raillerie sur sa famille et les siens. Dans ce cas-là, le jeune homme devient inexorablement agressif, et n’hésite pas à utiliser la violence pour faire rendre gorge à son opposant.
Car, on l’aura aisément deviné au port de la tête altier et imposant du jeune homme, Quil est très fier des Quileutes, peuple amérindien auquel il appartient, et qu’il appelle les siens ou ses frères. La fierté est encore trop faible pour illustrer correctement le sentiment de l’adolescent, qui va même jusqu’à la vanité. Mais cet orgueil démesuré de son peuple n’est pas forcément mauvais ; c’est aussi ce qui fait sa force. En effet, il n’aura aucun mal à maîtriser l’esprit de la meute lorsqu’il aura totalement mué en loup-garou, car cet esprit, il l’a déjà en lui depuis tout petit, quand il formait un trio infernal avec son cousin Jacob Black et Embry Call. Quil n’aime pas la solitude, et a la peur panique de l’abandon, frayeur probablement héritée du fait que son père n’a jamais été présent durant son enfance et son adolescence, et qu’un sentiment de manque s’est instauré en lui, le faisant rechercher la compagnie en permanence. Et l’adage qui dit qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné ne lui convient guère, du moment qu’il a quelqu’un avec qui discuter ou même lui tenir silencieusement compagnie, même s’il s’agit de son pire ennemi…
Cet abandon, Quil l’a ressenti lorsque Jacob et Embry sont partis rejoindre le groupe de Sam Uley, et Dieu sait combien il peut se montrer d’une jalousie et d’une possessivité effroyables envers ses amis ! En plus, il n’a jamais pu voir Sam… Très probablement parce que ce dernier fait quatre têtes de plus que Quil, qu’il a vingt kilos de muscles de plus que lui, et qu’il a rien que pour lui deux ravissantes jeunes femmes, Leah Clearwater et Emily Vimal. Tout ce que n’a pas Quil, et qu’il voudrait tellement avoir, surtout qu’il a longtemps eu le béguin pour Leah qui est du même âge que lui. Quil, qui n’est en plus pas du genre très patient, bien au contraire, a dû tromper son ennui et sa solitude du mieux qu’il le pouvait.
Il s’est donc découvert des passe-temps, et Dieu sait combien Quil est un jeune homme passionné ! Il s’exalte d’un rien, petit indien en permanente admiration devant n’importe quoi, mais qui peut tout aussi bien s’en détourner quelques secondes après, car il se lasse très très vite. Ses nouvelles passions ? La guitare, les motos et les automobiles, et… la cuisine ! Il ne l’avouera jamais même sous la torture, mais Quil adore passer son temps dans la cuisine d’Emily à concocter de bons petits plats… Enfin, c’est un secret entre eux deux, si les autres savaient à quoi Quil occupe ses matinées, c’en serait fini de sa virilité à peine naissante !

[Pas terminé !]

Description Physique :

Quil, du haut de ses seize ans, n’est pas tellement satisfait de son apparence physique, à l’instar d’un nombre incalculable d’adolescents de son âge. Eh oui, les complexes ne sont pas exclusivement réservés aux filles, et le jeune homme s’est longtemps plaint de sa petite taille, à cause de laquelle on l’a affublé de surnoms ridicules, tels que lutin, Gavroche « le nain invulnérable », Minikill… En effet, on eût dit que sa croissance s’était soudainement stoppée à l’âge de treize ans, et pendant trois longues années il a stagné autour du mètre cinquante. Mais subitement, celle-ci se met brusquement en branle… ce que Quil interprète avec excitation comme un signe véridique et avant-coureur de sa transformation progressive en loup-garou. Enfin !

Outre sa taille, qui culmine à présent à un bon mètre soixante-dix et ne cesse d’augmenter, Quil a pris du muscle, mais son corps filiforme a toujours été tellement maigre, qu’il paraît seulement avoir forci, ce dont le félicite stupidement tout le monde. Il faudra attendre encore un peu pour que l’on ne devine pas ses côtes saillantes à travers ses t-shirts, bien que le jeune homme soit un goulu et mange comme quatre ! Sa silhouette effilée est élancée, et d’une finesse presque féminine, mais qui ne tardera pas à s’estomper avec les années, d’autant plus que les bouleversements physiques dus à sa transformation ne manqueront pas de pallier le léger manque de virilité du corps du jeune indien… Argument optimiste qu’il n’est pas question de soulever devant Quil, qui risque, susceptible comme il l’est, de très mal le prendre !

Nul besoin est de demander l’arbre généalogique d’Ateara pour deviner qu’il est indien, cela se voit comme le nez au milieu de la figure ! Nez, qu’il a fort mignon, légèrement retroussé comme les enfants, et qui se fronce lorsqu’il a une de ses éternelles crises de fou rire, un peu épaté et aux ailes nerveuses, révélant une nature énergique et passionnée. Quil possède un physique quasiment typiquement indien, avec un teint naturellement cuivré, et qu’un léger hâle d’été vint encore matifier ; des cheveux d’ébène assez épais mais, inexplicablement, bouclent parfois ; de grands yeux de braise en amande, très expressif, d’un noir intense et fascinant avec ses paillettes dorées ; et des pommettes hautes qu’ont tous ses frères Quileute.

Si la mâchoire est un peu forte, elle ne nuit néanmoins pas à l’harmonie du visage, et lui confère même une touche de virilité en plus. Ses yeux aux longs cils d’enfant sont pétillants de vie, contrebalancés par des paupières lourdes qui lui donnent parfois l’air endormi (surtout lorsqu’il n’a pas dormi depuis deux jours, et qu’il s’est essayé au calumet de la paix, arrosé de quelques verres de trop de vodka). Son beau regard est surmonté de sourcils épais et sombres, qui durcissent quelque peu l’expression de son visage (aah, l’immonde héritage des Quil Ateara, reconnaissable de père en fils ! mais oui, c’est cela, ça donne un certain caractère… comme s’il en manquait !). Sa bouche, ni trop fine ni trop pulpeuse, est bien dessinée, et délicatement ourlée, mais ses lèvres sont souvent très sèches et craquelées. Quil sourit en permanence, faisant naître au coin de ses lèvres des fossettes enfantines qui donnent envie de le croquer.

Le jeune Ateara ne se considère pas comme un adolescent d’une beauté exceptionnelle, un peu à l’image de ces sangsues diaboliques. Quil est un jeune homme qui possède le physique presque stéréotypé d’un indien de seize ans, tel que l’on peut en voir dans les stupides revues d’images destinées aux enfants (ce qui fait de lui un met de choix pour faire le guignol devant les touristes visitant la réserve La Push, complètement à poil excepté la coiffe de plumes et le micro pagne de cuir ; heureusement qu’en récompense, il a le droit de fumer ce fichu calumet !). Mais il n’est pas sans charme, bien au contraire : c’est même son côté exotique qui attire l’attention des gens sur lui, et il n’en est pas peu fier, revendiquant ses origines avec orgueil.

RELATIONS

Familiales :

La famille, une des priorités de Quil, qui ne se voit pas loin d’elle ! Il est profondément attaché à ses racines, et est fier à l’excès des siens, et pas seulement de sa famille, qui est une des plus vieilles familles amérindiennes, mais de tous les Quileute. Mais en l’espace de quelques années, la famille Ateara a subi de nombreuses pertes ou déceptions, qui ont plus ou moins affectées le jeune Quil…
En commençant par son père, Clark Hamilton, coupable d’avoir lâchement abandonné la jeune fille qu’il avait mise enceinte, et leur enfant. Quil ne voit son père qu’une ou deux fois par an, généralement à son anniversaire et vers Noël ; la clinquante Mercedes noire de Mr Hamilton se gare alors devant la petite mais coquette maison des Ateara, et Quil se voit obligé de faire bonne figure devant un inconnu prétendant être son père, et qui n’oublie pas, avant de partir, d’acheter très chèrement l’amour de son fils.
Enfin ! Heureusement que Quil peut compter sur l’amour de son grand-père, également nommé Quil Ateara selon la contume familiale, et qui fait office aussi bien de mentor, de grand-père que de père. Un petit vieillard tout rabougri, mais qui connaît la vie comme sa poche, et qui est bien la seule personne que le jeune Quil craint et n’ose pas provoquer.
Sa grand-mère maternelle est malheureusement morte lorsqu’il avait sept ans, mais il semble avoir été pris d’affection par sa grand-mère paternelle, Jane Hamilton, à qui il rend régulièrement visite à Seattle chaque mois.
Et enfin, il y a sa mère, Nora Ateara, la piquante et magnifique Nora, dont la beauté est encore vantée et reconnue dans les tribus indiennes ; mais Quil est cependant le seul qui peut se féliciter d’avoir son amour éternel de mère, qui parfois l’étouffe…
Et comment ne pas oublier ce bon vieux Jacob Black, son cousin qui a passé depuis longtemps les frontières du cousinage, pour devenir quasiment un frère !

Amicales & Amoureuses : (5 lignes minimum)

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HORS JEU

Prénom & pseudo(s) connu(s) : Lullaby
Où avez-vous connu le forum ? Sur la Maj d’Obsession27 ! Merveilleuse découverte !! ^^
Présence sur le forum [De 1 à 7] : Eurf… 3/7
Comment trouvez-vous le forum ? V’là bien longtemps que j’en cherchais un à la hauteur de mes espérances !
Un mot à ajouter ? Pedoncule !
Célébrité : Joe Jonas

Messages : 29 Date d'inscription : 28/03/2008

Génial

bienvenu parmis nous! et bon courage pour ta fiche Wink

J'aime beaucoup Quil <3.
Bienvenue, bon début =D. Et bonne chance, surtout !

Messages : 29 Date d'inscription : 28/03/2008

oh fait l'avatar est vraiment extra!

* bravo Wink

*

Je repère du talent d'écrivain dans les parages !

Bienvenue... même si j'ai vraiment un problème avec les chiens en tant que vampire!

Sans rancune hors RP j'espère!

Invité

Histoire :

Les seize petites années d’existence de Quil Ateara, énième du nom, ne sont pas des plus passionnantes et des plus héroïques, mais puisqu’il faut en faire le récit, le voici.

Le fantasme des amérindiens brimés par les blancs n’est malheureusement pas erroné dans le cas de Quil et de sa mère, qui en ont fait et en font toujours l’amère expérience. Se mêlent à cette désillusionnante mais bien réelle légende des superstitieux plus ou moins croyables, mais pourtant Dieu sait combien les indiens sont sujets à croire le moindre signe.

~{ Un bref retour dans le passé, ce 4 janvier 1974…

« - Oh, comme elle est jolie ! Mon vieux Quil, tu ferais bien de te méfier, les mauvais esprits sont sensibles à la beauté, et…

- Tchhht, tais-toi, Billy ! Tais-toi, tais-toi… »

Trop tard, la mère de Quil, la belle Nora, venait d’être repérée par ces mêmes esprits pernicieux, et qui allaient la hanter sournoisement toute sa vie. Dotée du mauvais œil dès sa naissance, elle devait connaître bien des mésaventures, mais aussi, pour combler cet injuste désavantage, des félicités d’autant plus intenses, qu’elles étaient rares. Quil en fit partie, bien évidemment, mais malheureusement le père de celui-ci aussi, quoique l’on puisse penser…

A dix-sept ans, Nora Ateara en paraissait vingt, voire davantage. Ce fut probablement l’une des causes du malencontreux malentendu survenu entre elle, et Clark Hamilton. Et à dix-sept ans, les jeunes filles aiment désobéir à leurs parents… Ainsi, lorsque l’adolescente, toute frémissante d’excitation par le fait d’avoir quitté discrètement la maison familiale sans qu’un vieux Quil soupçonneux et rusé comme un renard ne vint intercepter les pensées malicieuses de sa fille unique, lorsque l’adolescente fit le mur pour retrouver son petit ami et quitter à grand renfort de dérapages la réserve, elle ne se doutait pas qu’elle était en train de commettre l’erreur de sa vie… Ou tout du moins, l’événement qui aurait assez d’importance pour bouleverser définitivement toute son existence.

Ce petit ami, rencontré par hasard lors d’une porte ouverte mensuelle de la réserve aux étrangers, en tous points comparables à une stupide visite de zoo, se nommait donc Clark Hamilton. Il avait été subjugué par la fière indienne qui, courtement vêtue de peaux, exécutait devant une foule de touristes admiratifs une danse rituelle dans un tourbillon de plumes et de tresses. Car la beauté à couper le souffle de Nora Ateara était déjà devenue proverbiale dans toutes les tribus indiennes, et les Quileute n’étaient pas peu vaniteux de leur perle, qu’ils n’avaient pas manqué de mettre sur le devant de la scène. Et la grâce et le pouvoir de séduction de la jeune fille avaient été prodigieusement efficaces, notamment chez Clark, qui assistait à la représentation avec quelques-uns de ses amis. Ceux-ci, tout autant charmés que lui par l’ensorcelante indienne, s’étaient presque battus pour savoir qui irait lui demander son nom et un rendez-vous amoureux. Et pendant qu’ils bataillaient, rajoutant de l’huile sur le feu, l’astucieux Clark s’était finalement éclipsé, et avait tenté sa chance auprès de la belle inconnue.

Nora, la douce Nora à la peau chocolatée et au regard intensément sombre, était bien timide, malgré le succès fou qu’elle avait auprès des garçons. Aussi, en voyant ce blanc plutôt beau garçon et entreprenant, aussi n’osa-t-elle pas l’envoyer au diable comme elle aurait pu le faire avec des indiens Quileute ou Makah, la tribu indienne voisine. Irrésistiblement attirée par sa chevelure dorée et son regard azuré qui la croquait littéralement, Nora accepta un, puis deux, puis trois rendez-vous, jusqu’à ce que ce fameux soir où la jeune fille défia adroitement la surveillance de ses parents, pour son plus grand préjudice. Clark était issu d’une famille aisée, et ne tarderait pas, du haut de ses vingt-cinq ans, à atteindre une place professionnelle des plus avantageuses, puisqu’il avait déjà gagné son diplôme d’avocat, et qu’il était très ambitieux. Nora, quant à elle, avait acquis l’art d’esquiver des questions trop inquisitrices, et ne lui avait pas avoué que la fille qu’il croyait au moins aussi âgée que lui, n’avait que dix-sept ans ; léger détail, qui ne manquerait certainement pas de rompre leur idylle. Enfin, toujours est-il que ce soir-là, Clark succomba à la tentation personnifiée nommée Nora, qui se retrouva bien piteuse huit mois plus tard, lorsqu’elle se fût évanouie devant chez elle, et envoyée à l’hôpital de Forks.

Là-bas, les médecins ne mirent pas longtemps à déterminer la cause de son malaise, et on annonça à une Nora complètement paniquée que le travail avait déjà commencé, et que dans quelques heures, elle serait maman… Maman ! Maman à dix-sept ans ! Kallana Ateara fulminait dans la salle d’attente, tandis que Quil l’ancien – puisque Quil le jeune était juste en train de naître quelques étages plus haut – ruminait sombrement, recroquevillée sur son inconfortable chaise en plastique. Il se maudissait de s’être laissé aveuglé par l’éblouissante beauté de sa fille chérie, et par sa vanité qui l’avait poussé à laisser à Nora une liberté dont ils auraient à coup sûr à subir de fâcheuses conséquences. Après quinze heures d’accouchement, qui ne parvinrent pas à détruire la solide santé de l’adolescente, naquit enfin un nouvel Ateara tombé du ciel… Mais attention, des étoiles !

Etoiles qui étincelèrent dans les yeux de Quil l’ancien et Kallana Ateara, lorsqu’ils virent leur premier et dernier petit-fils. Nora, qui craignait un tonnerre de fureur, fut quitte pour une sévère réprimande, mais le nouveau-né capta toute l’attention des trois indiens. On prévint le père, qui, loin de s’en réjouir, prétendit subitement que « non non, il ne connaissait pas cette… qui ça déjà ? Ah, Nora Atara, Ateara… » et qu’il ne comprenait pas pourquoi on ne le laissait pas tranquille, lui et sa famille. Car Nora n’avait pas été la seule à cacher des secrets ; Clark Hamilton était déjà marié, père de deux enfants, un garçon et une fille, et que son épouse venait de mettre au monde le petit troisième... La jeune mère, complètement effondrée et se sentant monstrueusement salie, n’hésita pas une seconde à se venger de ce goujat qui avait, durant neuf mois, joué une odieuse comédie en édifiant toutes sortes de projets d’avenir auxquels elle avait, folle amoureuse comme l’était, cru sans poser de questions.

Un mois après la naissance de Quil, Nora décida de rendre une petite visite aux Hamilton, qui résidait dans une splendide demeure flambant neuve à Seattle, son enfant dans les bras. Ce fut Jane Hamilton, la mère de Clark, qui ouvrit à l’indienne à la beauté fière et fascinante, et qui les laissa sans voix, elle, son fils et sa femme. Cette dernière, scandalisée de l’attitude de son mari, qu’elle croyait fidèle et sincère dans leur mariage, l’obligea à rendre régulièrement visite à son fils à la Push, et accueillit les bras ouverts une femme – pis, une adolescente ! – qu’elle aurait tout aussi bien pu considérer comme une redoutable rivale. Mais dès lors que Nora avait découvert la tromperie de celui qu’elle avait considéré comme l’homme de sa vie, tout son amour s’était éclipsé, ne laissant qu’une rage et une haine sans nom, nées d’un orgueil bafoué et qui criait vengeance.

Ainsi, Quil le jeune grandit sans son père, qui venait toutefois deux fois par an, pour son anniversaire et Noël, donner eu fruit de son caprice exotique une coquette somme d’argent et des couches d’amour factices qui donnaient envie de vomir au petit garçon. Au moins pouvait-il remplir son petit compte en banque et offrir de menus cadeaux à ses grands-parents et à sa mère, qu’il remplissait de joie. Nora l’entoura d’une affection doublée d’une protection de louve, qui garantit Quil contre les rumeurs déshonorantes qui auraient entaché l’enfance du petit garçon. Et lorsqu’il eut atteint l’adolescence, l’histoire honteuse de sa naissance était déjà enfouie bien trop profondément pour que quelqu’un prît l’immense peine d’aller la déterrer ; d’autres inquiétudes pointaient…

Par exemple, la venue de la famille Cullen à Forks, qui ne manqua pas d’intriguer les Quileute. Les anciens, dont faisait partie le vieux Quil à la plus grande fierté du jeune Quil, en firent les déductions qui s’imposaient : la probabilité de transformations dans la population indienne en loup-garous, conformément aux traditions et à la proximité de vampires. Mais tout cela n’était pas encore évident pour Quil, qui ne comprit pas vraiment pourquoi Sam se conduisait aussi étrangement… Enfin, sa petite vie ne l’intéressait guère, mais ce n’était pas le cas de celle de Leah Clearwater, la petite amie de Sam du moment ; l’adolescente avait son âge, et Quil avait toujours eu un petit béguin pour elle, et il ne supportait pas de la voir souffrir sans raison apparente. Puis ce fut au tour de Jared et Paul d’adopter un comportement étrange, ce qui indifférait totalement Quil, jusqu’à ce que ses deux meilleurs amis, Jacob et Embry, furent atteints par cette chose qui était alors sans nom, leur transformation en toutous semi-humains. Soudainement mis à l’écart, Quil eut beau piquer toutes les crises que son exécrable caractère lui soufflait de provoquer, tout le monde tint bon, même si supporter l’acharnement de l’adolescent leur pesait. Il harcela littéralement son grand-père jour et nuit, mais le vieux Quil demeura muet comme une tombe, ou desserra ses lèvres crispées par l’irritation que lui causait son adorable petit-fils pour lui conter des légendes qui avaient le don de faire monter d’un cran la fureur de l’adolescent.

Et un matin, ô miracle, Quil est saisi de convulsions sur le sol de sa chambre ; crise d’appendicite ? protestations d’un estomac fragile devant l’alcool et les substances illicites prises la veille avec ses acolytes de toujours ? manifestations d’hormones de croissance totalement déchaînées ? La dernière hypothèse se rapproche furieusement de la vérité : Quil subit les signes avant-coureurs de sa transformation, et le corps humain se débat énergiquement contre le phénomène contre-nature qui l’habite et l’agite. Quil est alors mis au courant des faits par les anciens qui furent surpris par l’enthousiasme plutôt violent du jeune homme. Il est vraiment enchanté, et considère que c’est bien la meilleure chose qui lui soit arrivée dans sa courte vie ! Enfin, il pourra retrouver ses amis, qui s’étaient contraints de se séparer de lui pour sa propre sécurité… Enfin, lui aussi pourra jouer un rôle dans la bande des Protecteurs, et assurer cette fois la sécurité des siens… Enfin, enfin… pour lui, devenir un loup-garou n’est pas du tout une contrainte, mais une chose formidable qui lui ouvre des perspectives d’avenir des plus excitantes…

Messages : 29 Date d'inscription : 28/03/2008

Bravo, bravo! J'adore l'histoire Smile

C'est superbe x). Si tu préfère ouvrir un sujet pour que tous tes messages se suivent, pas de problème =D.

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