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 Aundrea di Siniacci } En construction

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Aundrea di Siniacci } En construction Empty
MessageSujet: Aundrea di Siniacci } En construction   Aundrea di Siniacci } En construction EmptyLun 31 Mar - 23:31

DANS JEU

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« La mort est une toute autre aventure ».

IDENTITÉ

Nom :
di Siniacci
Prénom(s) :
Aundrea Gabriel Angelo
Âge :
Lieu & Date de naissance :
Année de Décès, de la transformation :
Nationalité :
Italienne
Profession :


LE PERSONNAGE

Histoire, avant la transformation :
C’est en 1509 que débute mon histoire.
Non, il n’est pas question de pathétique intrigue familiale ou autre chose inimaginable et grotesque. Quoique, tout dépend des points de vue. 1509 est mon année de naissance. Ce sera également mon âge, dans peu de temps. A l’heure actuelle, j’en suis à quatre cent quatre-vingt-dix-neuf années au compteur, la dernière ayant été célébrée l’été passé, et magnifiquement bien : la pièce était tapissée de rouge, et je savourais mon festin. On se fait très rapidement à cette idée : on a toute la vie devant soi. Non-vie, en l’occurrence, mais le mot le plus juste, si j’y avais pensé, aurait sans doute été « éternité ». Mais je ne voudrais pas gâcher le suspens, pour peu qu’il soit question de cela…
1509, donc. Le soleil tape fort, crame les extrémités des feuilles, transforme la nature en amas de brindilles sèches et cassantes, plus tard et plus loin, en véritable bûcher ardent. Il caresse le dos du paternel penché sur son râteau, bien pauvrement vêtu, enserre son chapeau de paille, fait rouler sur son front rougi des perles de sueur. Une femme hurle au loin, et je prendrai bientôt le relais, car je viens de faire mon apparition dans ce monde impitoyable et compte bien le clamer. Durant près d’une vingtaine d’années, je fus une faible et stupide créature. Le monde m’apparaissait fermé, à moi qui rêvait de voyages et était condamné à travailler laborieusement ce lopin de terre déminéralisé, peut-être pour un jour agrandir le cabanon rustique dans lequel notre humble petite famille logeait, ou acheter une nouvelle parcelle de terrain, acquérir une poule et un coq et faire un élevage de volailles histoire de ne plus avoir à chercher un bout de viande une fois par mois au marché, quand le surplus de pommes de terre avait été vendu. Voilà à quoi ma vie était vouée. En vérité, j’aurais mieux fait de suivre mon père à la cordonnerie, mais ce métier m’intéressait trop peu. J’étais naïf et rêveur. Je me sentais l’âme d’un poète, mais n’avait jamais eu une plume entre les doigts, je savais aussi peu tracer un a que vous écrire chinois. Je savais compter, et c’était déjà ça, pour ne pas qu’on nous extorque nos maigres revenus provenant des quelques patates se décidant à pousser sur nos terres. J’imaginais un paradis de l’autre côté de la forêt, forêt que je me figurais d’ailleurs peuplée de fées roses et bleues lors de la pleine lune. Ne me demandez pas pourquoi, j’avais simplement une imagination débordante. En réalité, la forêt, elle était habitée par tout autre chose, mais cela, je ne l’apprendrai que plus tard. J’étais persuadé que le monde comptait bien des merveilles qu’il cachait à mes yeux chastes. Je me prétendais romantique, philosophais autant qu’un paysan puisse philosopher, sur l’amour et les grâces féminines, bien que le seul membre accompli du beau sexe que j’aie eu à côtoyer à l’époque fût ma tendre mère ; j’apercevais parfois les marchandes aux formes généreuses et à la poitrine accueillante due au nombre considérable de bambins qu’elles avaient chacune, et j’osais parfois un regard sur les chevelures souples de leurs filles, rougissant de cette audace. Il y avait aussi mes sœurs aînées, au nombre de quatre, qui, si elles avaient eu les traits aussi fins que les miens, qui les avait hérité de ma mère, auraient sûrement pu être de bons partis et nous rapporter de quoi vivre à leur tour, mais malheureusement, elles tenaient de notre père, et celui-ci se lamentaient chaque jour de ce que Dieu lui avaient donné des filles quand celles-ci étaient inutiles, une seule aurait suffi, deux à la limite, pour tenir compagnie à ma mère et l’aider dans ses tâches ménagères. J’avais plus d’espoir pour les cadettes, la première avait les cheveux lisses et fins de ma mère, la deuxième ses magnifiques yeux bleus et son teint pâle, mais je ne restais pas suffisamment longtemps sur les lieux pour les voir s’unir à qui que ce soit et profiter du pactole.
Autant vous dire que cette vie m’ennuyait. Dure et peu trépidante, chaque lever se faisait dans la douleur pour aller faire la même chose constamment. J’aurais aimé m’évader, mais je n’avais aucune autre alternative, il faut croire qu’à l’époque, je n’étais pas très futé. Je ne sais comment mon père faisait pour supporter cette vie de dure labeur, traînant sur son dos la famille entière et parvenant, malgré le nombre de ses membres et le peu rapporté par son travail, à nous assurer le minimum. Il était déterminé, humble, endurant et fort, se satisfaisant de ce qu’il avait. Je ne fus jamais de ceux-là. Plus, toujours plus, le meilleur même tant qu’à faire. Ma vie, donc, enfermée entre les murailles de la petite ville, me lassa bien rapidement.
Quand je me mis à travailler à la cordonnerie aux côtés de mon père, ce fût pire encore. C’était un métier ingrat et sans intérêt, ne laissant aucune place à la réflexion et au rêve, et je le regrettais. Dès mes quatorze ans, mon père avait tenu, malgré son petit salaire et la réticence dont je fis preuve face à son don au départ, à ce que je tire un profit financier de mon travail, maigre, mais existant tout de même. Ainsi, à chaque fin de mois, j’allais au bar brasserie de la ville, et je me payais une chope de bière. La plupart du temps, je rejoignais là-bas le conteur de la région, un homme d’une cinquantaine d’années, ce qui était âgé pour l’époque, la barbe et les cheveux grisonnants, l’œil couleur métal, l’aura pleine de mystère. Il s’appelait Wilkinson. Du moins, c’était ce qu’il disait. Je ne lui avais jamais fait totalement confiance, même à cette époque où je voyais encore le monde avec des yeux d’adolescent pleins d’illusions et de rêves à réaliser, et qu’il m’ait menti aussi sur son prénom ne serait là qu’un détail supplémentaire. Je l’imaginais bien, je m’en rappelle encore, fuyant je ne sais quelle contrée pour une raison obscure. Sans doute rien de plus encore que mon esprit qui divaguait. Cependant, malgré les doutes qui me hantaient, j’aimais écouter ses histoires, bière en main, et me plonger dans l’univers imaginaire qu’il créait. Je crois qu’il a toujours été un peu fou. Quand je ne restais pas dans le coin du bar avec lui, je trouvais une jeunette à qui faire la cour. Les traits que ma mère avait su m’offrir en héritage m’étaient des plus utiles, il faut l’avouer. Ils m’ont souvent permis de passer une bonne soirée, de ces soirées qui rendaient mon quotidien supportable, où mes envies prenaient le dessus sur ma personne. C’est sûrement ces moments-ci où je jouissais pour les toutes premières fois du mal qui faisait partie de moi, ce mal que je cherchais tant à dissimuler, comme chacun, chaque homme. Malheureusement, la plupart des filles venant prendre du bon temps au Charlie’s Chop venaient de familles ouvrières ou paysannes, et leur vie éprouvante avait durci leurs traits jadis plaisants. Cependant, il y avait des exceptions et il arrivait que parfois, de jolis minois passent la porte de la petite auberge, et c’était de celles-là que je m’enquerrais alors. Tout jeune j’avais déjà bon goût, voilà une chose dont je peux me féliciter depuis bien longtemps. Tel était mon quotidien.
Si je devais donner un début à cette histoire, à mon histoire, je citerai ce soir où Elle est entrée à la chaumière. Quelques jours plus tôt, j’avais eu une discussion longue avec mon père, chose rare, lui qui était d’un naturel si silencieux et observateur, généralement plutôt neutre, sur mon avenir. J’allais bientôt atteindre mes dix-huit ans et il paraissait assez clair qu’il était temps pour moi de vivre ma propre vie, fonder ma propre famille. Seulement, j’avais peur, en choisissant mal, de m’enfermer encore plus dans ce train-train de vie si ennuyeux duquel je ne rêvais que de m’échapper. Et ce fût le signe que j’attendais, le fruit du destin, le cadeau divin, l’imprévisible miracle. C’était du moins ce que je pensais en la voyant arriver ce soir-là. J’étais à table avec Wilkinson, entamant ma deuxième chope, et j’avais entendu les bruyants bavardages se taire pour ne plus laisser la place qu’à quelques murmures soulevant les hôtes et se glissant entre les tables. Je me retournais, intrigué et inquiet, car peu de choses pouvaient faire taire ces vieux ivrognes. La perfection absolue venait de faire son entrée dans la vaste pièce nue au côté de Chipps, le boucher. Mes sourcils se froncèrent. Il avait une femme, et je connaissais ses filles. Que nous ramenait-il là ?
« Les gars… Je vous présente Emmanuela, ma nièce. Elle a fait un long voyage, soyez pas trop brusques. »
Il disait « soyai » au lieu de « soyez », « leng » au lieu de « long », et sa vulgarité détonnait à côté de la belle. Bien entendu, elle ne faisait pas partie de sa famille, mais il m’est assez aisé de deviner qu’il ne lui fût que trop facile de convaincre le boucher de lui offrir un toit et une famille d’emprunt. Triztan se montra galant, vous pensez bien, et offrit un verre à la belle. Je restais en retrait, admirant ses courbes et son visage fin. Etait-il humainement possible d’être aussi belle ? Je saurais plus tard que non. Je ne tentais rien ce soir-là, me contentant d’observer. Son comportement, ses réactions face aux gens. Cependant, il me semblait difficile de la cerner. J’avais comme l’impression de voir se mouvoir en face de moi deux reproductions bien distinctes d’elle. Je pensais que c’était les effets de l’alcool qui me serait monté trop vite à la tête. Aujourd’hui, je sais ce qu’il en est. Le lendemain, j’avais tenu à revenir, sachant d’instinct qu’elle serait là. Elle vint d’elle-même vers moi, me questionnant sur mon retrait. Il me semblait que ses iris dorés m’absorbaient tout entier jusqu’en son sein, faisant brûler en moi un désir comme jamais. Je savais, en cet instant, qu’avec elle dans mes bras, mon avenir serait totalement différent, que je n’aurais plus à me plaindre de mon présent. J’avais foi en cela tout autant que le plus fidèle chrétien puisse avoir foi en Dieu.
« Vous êtes bien silencieux…
Voix de velours avec laquelle elle me caresse.
- Cela vous intriguerait-il ?
- Un peu, sans doute.
Un sourire étire ses fines lèvres vermeilles. Je le lui rends de bonne grâce et fait un signe à l’aubergiste qui rapporte sur le champ un verre de rouge, moment durant lequel nous restons les yeux dans les yeux. C’était tellement cliché. Pourtant, je puis vous assurer qu’aujourd’hui, en reproduisant une telle scène, vous êtes sûr de faire entièrement vôtre votre prochaine victime. Du moins, si vous êtes des nôtres. Le corps enflammé par ces yeux qui la caressent, le regard illuminé par la complicité que vous semblez faire naître entre vous, elle cède peu à peu pour ne plus vous opposer aucune résistance, aucun mécanisme d’opposition. Je la vis un instant s’arrêter sur le vin, le contenu du verre, les traits de son visage changeant sensiblement. J’eus la stupidité de penser alors que c’était par surprise, mais aujourd’hui je sais que c’est l’apparition de ce vin miroitant dans le verre, son éclat, sa couleur, alors qu’elle ne s’y attendait pas, cherchant plutôt une autre boisson de la couleur de ses yeux, qui la déstabilisa l’espace d’une seconde. J’avais la conviction, en cet instant, qu’elle n’était pas de ces femmes sur lesquelles on passe et qu’on oublie. A vrai dire, ce n’était même pas une femme. Je m’imaginais en garder un souvenir ému, comme ceux que l’on collecte et qu’on enferme dans un coin de son esprit, ces merveilles que l’on découvre, ces beautés dont on ne se lasse pas, les pleines lunes, les nuits étoilées, les levers et couchers de soleil à l’horizon, derrière les sapins rougis par les rayons de l’astre. J’avais à l’idée que, si elle demeurait, ne se retirant pas honteuse de ses actions, je la courtiserais, cueillant enfin la fleur à mains nues, sans me soucier de ses épines. Me voilà bien piqué, mais ce n’est pas du poison qui coule dans mes veines, rien que le sucre le plus pur.
Nous restâmes la nuit entière, là, à discuter, éméchés dès la moitié, philosophant. Nous partîmes à l’aube, avant que je ne courre travailler. J’arrivais en retard, comme il fallait sans douter, et dans un état pitoyable qui plus est, sans compter qu’il me fallut surmonter les réprimandes du paternel, lui qui avait tant de facilités à faire s’immiscer en vous les griffes sadiques de la culpabilité. Cependant, je ne parvins à ressentir rien d’autre que de la satisfaction, tirer de la fierté de mes actions. Je ne m’en voulais même pas de ne pas me sentir coupable pour ma faute. Le soir arrivant, nous nous retrouvâmes encore au Charlie(s Chop. Un sourire empli d’appétit naissait sur nos lèvres respectives, sans doutes pas de la même nature, et dire que j’eus l’audace de penser voir elle le reflet de mes sentiments, des sensations semblables aux miennes. Je la priais ce soir-là de me conter son passé. Elle avait beaucoup voyagé, se lassant rapidement des contrées parcourues. Je lui demandais si elle comptait s’enfuir rapidement loin de celle-ci, ce à quoi elle me répondit par un seul sourire énigmatique illuminant des parties inexplorées de ma personne. Elle me contait les magnifiques vues, éveillant mes envies d’évasion. Je mourais d’envie de lui demander de m’emmener avec elle, mais mes obligations, bien que j’y tienne peu, me retenaient alors, à moins que ce soit la peur de me livrer totalement à elle. J’aurais dû comprendre que c’était déjà fait.
Pendant plusieurs semaines, nous nous côtoyions, et je réduisais progressivement à néant mes maigres économies. Ce qui nous liait, exactement, je n’aurai su le nommer et ne voulais y penser. Nous nous rapprochions dangereusement, et en même temps, je nous sentais nous enfuir loin, bien au-delà des limites de la ville. Je vivais ce qui était jusque-là les plus beaux instants de ma vie. Et cela me semblait si irréel que j’avais le sentiment que cela devait déraper.
Je la trouvais par un jour particulièrement ensoleillé à l’ombre d’un chêne, les yeux rouge et le visage luisant. J’imaginais les larmes parcourir son visage pâle – que le soleil campagnard n’était pas parvenu à brunir -.

Histoire, après la transformation :
Caractère :
Descrïption Physique :


RELATIONS

Familiales :
Amicales & Amoureuses :

----------------------------------

HORS JEU

Prénom & pseudo(s) connu(s) : Nina, Carpe Diem
Où avez-vous connu le forum ? Par Eva (L)
Présence sur le forum [De 1 à 7] : 5/7
Comment trouvez-vous le forum ? Je ne répondrai pas au niveau du design x) Niveau construction, bien, très bien =D
Un mot à ajouter ? Nope.
Célébrité : Hayden Christensen


MERCI DE NE PAS POSTER AVANT QUE LA FICHE NE SOIT TERMINEE =)
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