Feuilleter les pages de son histoire [adam]

"Feuilleter les pages de son histoire"


Quel beau batiment! Une grande bibliothèque, fantastique! Le soleil venait juste de se coucher, et Syrielle avait quitté sa retraite non loin du cantre ville pour aller faire quelque recherche à la bibliothèque... Cela faisait plus de 300 ans que le nom de Cassidy lui trottait dans la tête... Elle savait qu'il y avait des choses, des écrits qui devaient rester... Elle était décidée à percer le mystère de sa naissance et de son adoption. Mais comme dans chaque ville qu'elle avait fait, elle ne trouverait surement rien...
Elle entra tête haute, une démarche droite et fière menait ses pas... Elle portait un manteau en cuir et des bottes à très haut talons en cuir aussi, le tout d'un noir immaculé...
Elle passa devant le comptoir de la bibliothécaire, il restait encore un peu de lumière à l'inétrieur, mais bientot le batiment fermerait et le silence laisserais Syrielle a ses recherches. Elle vagabonda d'une allée à l'autre, telle un fantome, puis s'arr^éta au rayon histoire, en effet, généalogie c'était mauvais pour elle! Elle attrappa quelques livres sur Romes et fila au coin des registres...

-Ouvre-toi beau secret...

Elle s'assit en silence et commenca à feuilleter le premier livre, elle s'arrêta sur une page toute abimée, on y parlait d'un assassinnat, dans un beau chateau, celui de son père... Ses yeux divaguant sur les lignes, elle tomba sur le nom de Cassidy. Mais un bruit la fit sortir de sa rêverie, la bibliothécaire allait surement le regretter de venir la déranger...

Le bruit continuait, Syrielle se mordit la lèvre inférieure... Elle entendit, loin après les rayons, la bibliothécaire fermer les portes. Ce n'était donc pas elle, un intrus dans la bibliothèque? Et en plus, seul avec Syrielle, humm l'idée l'enchantait à dire vrai... Elle se leva et de ses gestes lents et trop élègants pour être d'actualité, elle se recoiffa et avança parmi les allées. C'était un homme, plutot jeune, pas de panique dans son odeur, l'odorat de Syrielle, comme tout ceux des vampires était ultra dévelloppé, elle s'avanca jusqu'à la rangée de son hote. Elle entra dans la rangée et s'appuya contre les étagères, elle fit claquer ses talons pour attirer l'attention du jeune homme... Il tourna la tête vers elle, mais la pénombre ne lui permit pas de discerner son expression, elle sourit de façon énigmatique et lui lanca d'une voix claire:

-Bien malheureux est l'homme qui s'endort ayant pour seule maitresse une armée de pages...

L'accent italien sonnait et résonnait dans toute la bibliothèque, on aurait dit qu'il y avait eu plusieurs Syrielle pour prononcer ses paroles...

L'homme s'avérait être un homme blond plutot bel homme. Elle lui lanca un regard amusé et au son de sa réponse le regarda longuemment sans parler... Un silence, le silence, elle s'approcha de lui, de sa démarche lente et voluptueuse, ses mouvement slents, lui donnait l'impression d'être dans une brume épaisse. Elle s'approcha de lui et sans le toucher, elle murmura à son oreille, faisant semblant de ne pas avoir notifier qu'il avait parlé:

-Quelle force peux bien tenir en éveil, alors que la nuit rappelle qu'elle la scène de dangers inévitables?

Elle passa derrière lui, et alla s'asseoir sur une chaise à quelques pas. Elle le regardait avec le même sourire pleins de mystère et en attendant quelques chose. Mais quoi? seule elle le savait surement... Elle croisa les jambes et le fixa. Elle aimait les gens qui n'avait pas peur dans les premières minutes, car quand la terreur les prendraient aux trippes, l'effets sera encore plus amusant. Et la panique devient folie, et la peur devient phobie, oui elle aimait ne pas suivre les règles, elle ne suivait que les siennes, un soupçon de confiance, une pincée de mystère, beaucoup de séduction, pour finir avec une dose de doute, ensuite laisser macérer et vous obtiendrez la peur la plus fantastique, celle qui marche main dans la main avec la dépendance...

Elle entendit la réponse sur le jour, elle ne pouvait qu'approuver, mais en réalité, depuis combien de temps n'avait-elle pas vue le soleil? Trop longtemps, la mort avait ternie sa belle beau d'or pour en faire de la porcelaine. Elle le regarda, en effet, ses pupilles étaient violettes, cela créer souvent le déclic qui était le départ de beaucoup d'interrogations mais là encore cet homme n'avait pas peur... Elle se leva et rattacha à sa coiffure quelques mèches, puis lanca d'un ton désinvolte:

-Preux chevalier de la nuit, as-tu un nom?

Elle le regarda, elle avait déjà vu son visage, surement en soirée. Elle remarqua sur son visage des marques de troubles, elle saurait un jour, mais il était trop tot, pour l'instant il fallait s'imposer, être plus présente que la nuit, plus vraie que le silence, plus désirable que toutes les autres réunit... Elle regarda son jeu du soir et se dit qu'il était particulièrement amusant avec ses certitudes d'être un homme qui plait aux femmes. Elle attendait sa réponse. Elle regarda une rangée de livre et elle laissa partir son esprit fredonna un air d'opéra italien connue depuis des siècles, racontant l'histoire d'un amour malheureux qui n'eu pas la chance de finir dans la mort...
Elle marchait à pas lents, le mot actuel pour décrire sa façon de se mouvoir serais théatral...

Elle avait l’esprit loin, loin dans les brumes d’un passé trouble, elle fredonnait encore l’air qui avait bercer son enfance, et qui aujourd’hui avait été oublié. Il parla ensuite de ses mains, elle les regarda d’un regard en coin. Elles étaient fortes et puissantes, des mains très masculines, et d’une beauté frappante. Syrielle s’approcha et les prit dans les siennes, il dit alors qu’il lui manquait une arme, elle passa ses mains sur les plis de ses paumes et dit d’une voix suave :

-Les mains sont des armes en elles-même…

Elle enfonca ses ongles dans ses paumes en le fixant :

-Armes de douleur…

Puis elle passa avec délicatesse et affection ses longs doigts sur les marques laissées par ses ongles et ajouta :

-Armes de douceurs…

Elle remonta ses mains sur ses bras puis descendit sur son torse telle une caresse :

-Armes de séduction…

Elle finit par passer une main sur ses lèvres et finir sur sa joue approchant son visage…

-Armes de mort…

Elle laissait courir ses doigts sur sa joue, et à ce moment il lui demanda qui elle était, l’appelant princesse en détresse. Elle sourit amusée puis elle feint de ne rien entendre. Elle croisa son regard, leur visage était très prêt mais pourtant, il semblait loin… Elle quitta sa peau et recula de quelques pas et lui offrit une révérence des plus gracieuses et disant d’une voix douce :

-Syrielle de Cassidy, princesse de la détresse…

Elle préférait de loin cette appellation, elle lui sourit avec douceur et se redressa.

La belle vampire fut surprise de la sonnerie, il chercha son "antiquité" dans sa poche et commenca à répondre, il argumenta un discour des plus ininterressant. Cet homme était don cun homme à femme, humm, bon à savoir. Elle le regarda en reculant dans la pénombre et une fois dans la pénombre, elle sortit de la rangée, elle passa dans celle de derrière et l'observa à travers l'étagère. Il marmonna une espèce d'excuse mais ne vit pas de suite qu'elle avait disparut, elle laissa ses talons claquaient sur le sol dallé et commenca à s'éloigner de cet endroit. le bruit allait et venait, elle marchait dans la bibliothèque et parfois son rire cristallin faisait vibrer l'atmosphère donnant l'impression qu'elle était juste derrière vous. Elle continua de marcher de sa démarche si particulière et laissait ses mains courir sur les rangées de livres, elle aimait jouer au chat et à la souris, surtout quand les roles n'étaient pas ce que l'on croit...
Elle s'arrêta dans une réserve de livres très anciens, un table était là et elle s'assit dessus, la pénombre était encore plus forte en cette endroit que partout eilleurs dans la bibliothèque... Elle retira son manteau et le posa sur la table. Devoilant une corset gris sur un jean qu'elle avait rentré dans ses bottes. Elle détacha ses cheveux en chantonnant. sa voix n'était pas particulièrement forte mais on l'enetendait de chaque endroit de la bibliothèque avec la même force, un tour de vampire encore...

Syrielle, était dans une partie très intéressante de la bibliothèque. Puis elle entendit un son, il sortait donc! Elle esquissa un sourire, elle cassa d'un coup de pied le carreau d'une des fenêtre et sauta par cette dernière n'entendant pas ces dernières paroles. Elle aterrit sur le sol dur et froid, mais la température n'avait aucune emprise sur son corps. Elle sentait une légère caresse sur ses épaules nues, mais rien de plus, ses lèvres cependant devenaient bleus mais il n'y avait aucun danger pour elle. Elle avanca en silence vers le coin du mur et aperçut sa proie sauter lui aussi par la fenêtre... Elle allait le suivre jusqu'à son but et ensuite seulement elle aviserait... Elle se dit qu'elle aurait très surement due recupérer son manteau pour ne pas se faire remarquer mais qu'importe. Il jeta un regard vers la fenêtre et commenca à marcher vers un but qui lui était inconnu. La belle marchait au couvert des arbres sur la pelouse.

Ils marchèrent une durée indéterminée, puis il tourna brusquement dans une rue plus étroite et vide. Elle le suivie, le soleil était encore loin, il était a peine minuit, elle ne craignait rien, pas même un autre vampire...
Elle le suivait, mais sa discrètion n'aurait jamais put lui faire dire que c'était elle, a la limite il percevait une présence mais rien de plus...
Il s'arrêta enfin devant une porte, il frappa et quelqu'un vint lui ouvrir, elle leva les yeux vers l'immeuble, les fenêtre du troisième étage étaient éclairées... Elle hésita un instant puis passa par derrière, une fenêtre ouverte lui permit d'accèder à l'escalier. Elle le vit monter, elle le suivit de loin. Maintenant il s'apprêtait à entrer dans l'appartement en question, si il e faisait elle serait obligée de le suivre, et elle n'avait aucune envie de tuer quelqu'un d'autre que lui ce soir...

Syrielle le vit rentrer, elle était dans un coin de pénombre abrité par l’obscurité, elle se posa quelques questions… Le mieux serait qu’il ne sache pas qu’elle est une vampire, donc il lui faudrait garder son interlocuteur en vie… Elle s’approcha de la porte, détacha ses cheveux et se prépara à frapper. Elle fixa légèrement la porte puis frappa. Elle attendit et un charmant jeune homme vint lui ouvrir, elle se laissa détailler puis afficha un sourire qui faisait croire à toutes les possibilités, et quand dans les yeux de l’organisateur de la fête s’entrechoquèrent tout ses désirs, elle demanda à entrer pour se joindre à eux, le charmant jeune homme ne put qu’ouvrir béatement la bouche en signe d’assentimment.
Elle pénétra dans l’appartement, et elle le vit, il était avec un autre homme. Elle se mit dans un coin ou elle pouvait regarder ce qu’il faisait puis se fit servir un verre pour se noyer à la foule. ½ heure passa sans qu’elle n’agisse, puis l’occasion se présenta d’elle-même… Le chef de soirée éteignit les lumières pour faire danser tout le monde. Syrielle se méla à la foule et se mit à onduler légérement. Puis elle se rapprocha comme si de rien de lui et se mit danser de mieux en mieux, déjà des regards se tournaient vers elle, bientôt se serait le sien… Syrielle continua d’onduler avec souplesse et aisance ce qui mettait en admiration beaucoup de gens… Elle cherchait son regard de temps en temps, et finit par l’avoir…
Puis ses regards se firent de plus en plus précis, et certaines personnes se retournaient même vers lui des fois… La musique se raddoucie et elle disparut dans la foule. Elle fila vers une fenêtre un verre a la main et la foule lui donnait l’envie de mordre, or elle ne pouvait pas ! pas se soir ! Elle regarda ailleurs par la fenêtre et enfin l’envie s’en alla… Elle se retourna donc pleine d’aplombs vers la salle et çà y est ! il l’avait vue !